L’huile de palme devrait remplacer le minerai de fer en tant que principal produit d’exportation du Libéria et employer plus de 100 000 personnes dans une économie qui a été ravagée par une baisse des prix des produits de base et le virus Ebola, estime la ministre adjointe pour l’Industrie et l’inspection, Ellen Patt, dans une interview accordée à l’agence Bloomberg.
Alors que le fer et le caoutchouc ont été les produits phares des exportations libériennes durant plusieurs années, le pays dépend aujourd’hui de l’huile de palme pour relancer sa croissance économique, les exportations de fer du Libéria ayant chuté de plus de 60%.
Les producteurs, dont Sime Darby Bhd et Golden Veroleum Ltd., ont obtenu des concessions pour planter environ 870 000 hectares de palmiers à huile, ce qui devrait stimuler la production d’huile de palme ainsi que les emplois dans d’autres secteurs comme le transport terrestre et maritime, estime Ellen Pratt.
« Le climat du Libéria est l’un des meilleurs pour la production du palmier à huile et similaire aux conditions climatiques de l’Asie du Sud-Est. Si seulement 25% de la superficie des concessions est planté, les exportations de palmier à huile peuvent égaler les exportations du minerai de fer » a affirmé la ministre adjointe.
Elle estime à 70 000 emplois créés dans la production, à 10 O00 ceux issus des produits dérivés de l’huile de palme, comme le savon et les produits cosmétiques.
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