Une étude portant sur l’évitement de l’impôt a révélé que le Ghana perd près de 2,1 milliards $ chaque année en raison de l’évasion fiscale des groupes de sociétés, des particuliers, des multinationales et des organisations qui opèrent le dans le pays.
Réalisée par l’Integrated Social Development Centre (ISODEC), une organisation de la société civile ghanéenne, au nom du National Coordinating Council On the Public Services International (PSI), cette étude a également révélé que ces entités ont fait perdre au pays plus de 4,9 milliards $ entre 1970 et 2008.
Pour échapper aux impôts, ces sociétés créent des filiales dans les pays en développement (paradis fiscaux), dans lesquels elles acheminent leurs bénéfices par des moyens illicites. Ces industriels « expédient généralement et rapidement leurs bénéfices hors du pays puis prétendent qu’ils n’avaient pas fait de profits à la fin de l’année », explique Bernard Anaba, un analyste politique à l’ISODEC.
Avec Agence Ecofin