L’Europe peut compter sur le grand nombre d’équipements scientifiques qu’elle abrite pour attirer les meilleurs chercheurs internationaux.
On compte 77 grands équipements scientifiques, autrement appelés “BSE”, à travers le monde, selon une étude réalisée par des étudiants de SciencesPo pour l’association Paris Ile-de-France Capitale Economique.
Mais neuf d’entre eux se distinguent tout particulièrement en raison de leur prix de construction — supérieur à un milliard d’euros —, leur rareté — numéro 1 au niveau international — et la collaboration internationale qu’a nécessité le projet. Ces BSE sont dits de “première classe”, “top class” en anglais.
Selon cette même étude, l’Europe possède six des neuf meilleurs équipements scientifiques à travers le monde, tandis que deux autres se trouvent au Chili et un autre à Hawaï, comme on peut le voir sur la carte ci-dessous:
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Chisato Goya/Business Insider France
Parmi les BSE qui se trouvent sur le sol européen, on peut notamment citer le projet de réacteur de recherche civil à fusion nucléaire ITER réunit 35 pays dont l’UE, le Japon et les Etats-Unis, le laser à électrons libres XFEL ou encore la construction à Lund d’un accélérateur linéaire dans lequel des protons sont accélérés et projetés sur une cible en tungstène.
L’absence de top class BSE en Asie s’explique par le fait que le modèle asiatique repose sur des projets nationaux, contrairement à l’Europe qui travaille volontiers sur un mode collaboratif.
Par ailleurs, le pays qui a mis le plus d’argent pour la construction des neuf meilleurs BSE dans le monde est également européen et il s’agit de la France.