L’Éthiopie a signé un accord avec une société égyptienne, Trust for Trading and Transport, lui permettant d’exporter des animaux vivants. Selon les termes de l’accord, 350 000 animaux vivants seront exportés vers l’Egypte sur deux ans.
Les produits de l’élevage, le cuir, la viande et les animaux vivants figurent parmi les principales exportations de l’Éthiopie, qui compte le plus grand cheptel en Afrique.
Alebachew Nigussey, ministre d’État de l’Elevage et de la Pêche, a déclaré que l’accord était un pas en avant dans le renforcement des relations commerciales entre les deux pays.
L’association éthiopienne des exportateurs d’animaux vivants, Rimon General Trading PLC et Alfoz Private Limited Company ont signé l’accord avec Trust for Trading and Transport.
Selon les statistiques du gouvernement, il y aurait environ 50 millions de bovins, 50 millions de chèvres et de moutons, ainsi qu’un assortiment de chevaux, d’ânes, de chameaux et de poulets.
L’industrie éthiopienne de la viande rouge commerciale (boeuf, mouton et chèvre) a fait des progrès remarquables à ce jour et présente un potentiel de croissance considérable pour l’avenir. Les investissements dans la transformation de la viande, en particulier ceux axés sur l’exportation de produits à valeur ajoutée à l’étranger, constituent une excellente opportunité commerciale en Éthiopie.
Il est possible de fabriquer des produits d’élevage pour les marchés locaux et les marchés d’exportation. La demande locale en viande, lait et œufs augmente avec la croissance économique et démographique. Cette croissance devrait créer des opportunités d’investissement et d’échanges commerciaux pour certains produits et ouvrir des portes aux services vétérinaires et autres services d’élevage.
La croissance rapide de la demande de produits carnés dans le monde représente une opportunité potentielle pour les pays riches en bétail comme l’Ethiopie. L’Éthiopie est bien placée pour amener l’Afrique à tirer parti de la contribution du secteur de l’élevage pour optimiser la sécurité alimentaire et nutritionnelle, réduire la pauvreté et développer une agriculture durable.