Les membres statutaires de la commission relative aux travaux sur le second pont sur le Wouri ont paraphé, le 31 mai, à Douala, le procès-verbal de réception provisoire partielle de l’ouvrage confié à l’entreprise française Sogea Satom. La commission était présidée par le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.
Selon les sources autorisées, cette réception provisoire partielle concerne, entre autres, la section courante du côté de Bonabéri, l’accès à l’ancienne route nationale n°3 au niveau de l’ancien pont côté Bonabéri jusqu’au giratoire de Bonassama, la plateforme ferroviaire du point kilométrique (pont Cami), les superstructures de l’ancien pont, le viaduc routier de la culée CO à la culée C8, y compris les superstructures et les équipements, etc.
Néanmoins, la réception provisoire partielle desdits travaux a été prononcée avec quelques réserves telles que, « les questions d’étanchéité du système d’évacuation des effluents du joint Garde ballast du viaduc ferroviaire ou encore l’accès aux appareils d’appui sur les piles en rivière », indique le ministère des Travaux publics. Dans l’ensemble, indique le département ministériel, l’avancement physique global des travaux est estimé à 93%.
D’un coût total de 141,6 milliards FCFA, le second pont sur le Wouri est constitué d’un viaduc routier long de 756 m et un viaduc ferroviaire de 746 m. C’est un ouvrage stratégique, car il permettra de fluidifier la circulation à partir de Bonabéri, quartier qui abrite une zone industrielle, et le centre-ville de Douala ; et même entre la capitale économique et les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Ouest du Cameroun.
Avec investiraucameroun