Après la prétendue attaque au gaz toxique en Syrie et les menaces de représailles du président américain Trump, des voix inquiètes dans les médias américains ont ouvertement mis en garde contre une troisième guerre mondiale qui prendra fin avec l’utilisation des armes nucléaires. Le monde se trouve-t-il au bord d’une guerre incontrôlée et croissante ? Ou bien l’ « empire américain » poursuit-il une stratégie complètement différente afin, comme souvent auparavant, de pouvoir jouer le rôle de vainqueur et sauveur à nouveau par la suite ?
Des voix inquiètes, s’exprimant même dans les médias américains proches de Trump, ont ouvertement mis en garde contre une troisième – et probablement dernière – guerre mondiale. Les experts militaires ont déclaré qu’une confrontation militaire entre les États-Unis et la Russie se terminerait par l’utilisation de l’arme nucléaire. Quelle probabilité y a-t-il que le monde soit encore confronté à une guerre incontrôlée et croissante entre les deux plus grandes puissances nucléaires ?
Nous vous rappelons notre documentaire « Comment fonctionnent les guerres modernes ? » (www.kla.tv/7681) Ce film explique comment l’ « attaquant » parvient à impliquer ses plus grands rivaux dans des guerres et à se présenter ensuite comme le sauveteur. D’après cela, le véritable agresseur et belliciste n’intervient que lorsque « tous les pays ont tiré leurs dernières munitions, ont perdu leurs meilleurs éléments et sont ruinés…. pour alors les vaincre tous ensemble ». Il attise la provocation, qu’il attribue délibérément à son plus grand rival – voir les accusations de gaz toxique – il cède la place à d’autres pays pour que ceux-ci « aillent avec leurs propres armes et armées contre son plus grand rival ».
Se pourrait-il que l’ « attaquant » – en l’occurrence l’ « Empire des États-Unis » – retarde le plus longtemps possible une confrontation directe avec son plus grand rival, de toute évidence la Russie ?
Le journaliste américain et vice-ministre des Finances de l’administration Reagan, Paul Craig Roberts, a parlé d’une attaque très limitée des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France, dans la nuit du 14 avril 2018, avec des missiles ciblant la Syrie. Aucun site syrien important n’a été touché et aucun Russe n’était en danger. Cela semble indiquer, selon Roberts, que l’armée américaine a très prudemment évité une attaque qui aurait donné lieu à une contre-attaque russe. L’ambassadeur des États-Unis en Russie a déclaré que les attaques américaines avaient été coordonnées avec la Russie pour éviter la confrontation entre ces grandes puissances. « Russia Insider », un portail d’information basé aux États-Unis, a conclu que cet « exercice » était destiné à permettre à Trump de sauver la face. (www.kla.tv/12302)
Comme Roberts l’a découvert, l’état-major général américain ne voulait pas risquer un conflit avec la Russie pour la raison suivante : « Non pas que l’état-major général était moralement supérieur ou qu’il se soucierait des morts et des blessés ou même qu’il ne voulait pas déclencher une guerre basée sur le mensonge. Non : Le refus de l’état-major général était fondé sur le fait que les navires de guerre américains n’étaient pas suffisamment protégés contre les nouveaux systèmes d’armes russes. Une attaque réciproque de la Russie aurait pu couler la flotte américaine, ce qui aurait été pour les États-Unis une défaite humiliante qui aurait discrédité les performances militaires américaines ».
Roberts a également averti que ce serait une erreur de supposer que le conflit a été résolu : « Une guerre est encore possible ». La prochaine crise organisée par Washington se déroulera dans des conditions qui ne seront plus aussi favorables à la Russie.
Dans son discours Stratfor du 4 février 2015, le géostratège américain George Friedman a précisé que les États-Unis devraient intervenir aussi rarement que possible par des attaques militaires directes. Au contraire, et je cite Friedman : « La stratégie centrale de la géopolitique américaine est de monter les puissances concurrentes les unes contre les autres et de les pousser à la guerre ». (www.kla.tv/5740, www.kla.tv/5741, www.kla.tv/7271)
Il s’agit maintenant d’observer cela dans le conflit avec la Russie. Il convient également de noter que le véritable « agresseur et belliciste » n’est pas une nation entière, mais quelques instigateurs super riches en arrière-plan. Ces quelques bellicistes n’ont donc qu’une seule chance : c’est si, d’une part, ils tirent une partie de l’humanité de leur côté par la manipulation, la corruption, le chantage, etc. et que d’autre part, ils arrivent à monter les gens les uns contre les autres : nation contre nation, religion contre religion, gauche contre droite, etc. Mais ces quelques criminels, les plus grands criminels de l’histoire de l’humanité n’auraient aucune chance si le reste de l’humanité se serrait les coudes et ne se laissait pas manipuler !
Ainsi, le plus grand danger à l’heure actuelle ne semble pas être une escalade entre les grandes puissances, mais une division croissante entre les peuples et les nations.
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Liens : http://www.zeit.de/news/2018-04/11/trump-droht-russland-us-raketen-auf-syrien-werden-kommen-180410-99-835794
https://www.youtube.com/watch?v=1v4U3LYPv90
https://www.german-foreign-policy.com/news/detail/7579/
https://deutsch.rt.com/der-nahe-osten/68227-konflikt-zwischen-nuklearmachten-ist-nicht-kontrollierbar/
https://www.rubikon.news/artikel/quo-vadis-syrien
https://www.paulcraigroberts.org/2018/04/14/us-uk-fomented-crisis-syria/
https://en.wikipedia.org/wiki/Russia_Insider
https://querdenkende.com/2016/01/24/islam-fanatismus-oder-weltreligion-ein-interview-mit-yavuz-oezoguz/