De nombreuses têtes couronnées européennes ont assisté aux obsèques du comte de Paris Henri d’Orléans, décédé le 21 janvier à 85 ans.
Dans la chapelle royale de Dreux, Albert de Monaco jette un regard attristé sur le cercueil du comte de Paris Henri d’Orléans, prétendant orléaniste au trône de France enterré samedi. Au dehors, des admirateurs se prennent à rêver d’un roi «indépendant du pouvoir politique».
Avec le décès d’Henri d’Orléans, mort le 21 janvier à 85 ans, «c’est une page de l’histoire de France qui se tourne», explique à l’AFP Stéphane Bern, fin connaisseur des monarchies européennes, avant de s’engouffrer dans la chapelle Saint-Louis, un bâtiment néo-gothique du début du XIXe siècle, construite au milieu du domaine royal de Dreux (Eure-et-Loir).
Devant la chapelle s’avancent un à un le prince héritier du Maroc Moulay Hassan, 15 ans, en costume d’apparat, le prince Albert de Monaco, la reine Sofia d’Espagne, mère de l’actuel souverain Felipe VI, et une cohorte de membres de l’aristocratie européenne. Jean d’Orléans, le fils du défunt et nouveau comte de Paris, 53 ans, était bien sûr présent. Avec la mort de son père, il prend la tête de la «Maison de France». Dans un communiqué, il a dit vouloir «renouer le pacte historique et nécessaire entre la Nation et la Famille royale». Coïncidence: son père est mort le 21 janvier, jour anniversaire de l’exécution de Louis XVI en 1793.
Avec parismatch