Si ce mode d’organisation permet de réduire les coûts d’espace, il n’est pas sans conséquences sur le bien-être des salariés.
Les salariés aussi trouvent un intérêt au flex office puisqu’ils peuvent partiellement travailler de chez eux de manière régulière, évitant ainsi de perdre inutilement du temps dans les transports. C’est également bon pour la société dans son ensemble, puisque moins de bouchons, moins de pollution, moins de wagons bondés, moins de stress…
Ne pas choisir le même bureau plusieurs jours de suite
Concrètement, comment cela se met-il en place dans une organisation ?C’est en tant que chercheur en management que j’ai été conviée par un grand groupe à une visite guidée de leurs nouveaux locaux spécialement conçus pour le flex office, en région parisienne. L’entreprise en question a opté pour une journée par semaine en home office. Ce jour de travail chez soi n’est pas flexible : il reste le même pour toute une année. Il est choisi conjointement par le collaborateur, son N+1 et le département RH. Le reste de la semaine se passe donc au bureau.
L’ensemble immobilier en question abrite 5000 postes de travail. Le matin, de leur téléphone portable, les collaborateurs doivent se connecter à une application pour connaître les postes de travail encore disponibles et réserver l’emplacement qu’ils souhaitent occuper pour la journée. Il ne leur est pas permis de choisir le même bureau plusieurs jours de suite, sinon ils reçoivent un mail du département RH leur demandant de « jouer le jeu ». A chaque étage, les collaborateurs trouvent des casiers numérotés qui ferment par un code secret : ils peuvent ainsi déposer leurs effets personnels. Puis, munis de leur ordinateur portable, ils rejoignent leur bureau pour la journée.
Avec capital