L’harmonisation des statistiques portuaires, l’appropriation des nouvelles technologies de l’information et de la communication en milieu portuaire et la formation des agents des ports africains aux meilleures pratiques admises dans l’industrie portuaire, constituent une préoccupation pour les dirigeants de ces plateformes.
Selon Augustin Fatondji Tonan, secrétaire général de l’association de gestion des ports d’Afrique centrale et de l’Ouest, c’est le constat de la mauvaise tenue des statistiques par chacun des ports membres qui a conduit à la tenue du séminaire de Libreville.
«Pour ne pas se tromper, il convient d’avoir des données précises et fiables en vue d’une meilleure exploitation (…) L’association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre a fait un constat amer que chacun des ports membres tient ses statistiques à sa manière ; ce qui rend difficile la comparaison pour mesurer la performance des ports.», indique-t-il à la presse locale.
Pour Sayyid Abeloko, directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon, la maîtrise de ce processus servira de référence dans l’analyse, la comparaison des données et les calculs des indices de performance au sein des ports membres.
«L’harmonisation et la comparaison de nos statistiques quant à elles, nécessitent d’une part, la nature des statistiques à retenir, leurs sources mais aussi la mise en place d’outils technologiques qui doivent permettre aux autorités portuaires, de croiser leurs données avec celles des concessionnaires.», souligne Justin Ndoundangoye, ministre gabonais des Transports et de la Logistique cité par la presse locale.
Avec lenouveaugabon