Réunis à Marrakech au Maroc les 25 et 26 mars 2019, lors de la 52ème session de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) qui se tenait depuis le 20 mars, les ministres africains des Finances ont convenu de contribuer à l’amélioration du taux de pénétration du smartphone sur le continent et à accélérer la numérisation de leur économie. En intégrant davantage, les technologies de l’information et de la communication et le numérique dans les politiques économiques, ils ont convenu que leur Etat respectif, gagnerait en efficacité dans divers segment comme la collecte des taxes ou encore le commerce.
Selon la Banque mondiale, l’économie numérique peut permettre à l’Afrique de surpasser rapidement les performances des décennies d’économie traditionnelle. Pour cela, les nations du continent doivent investir dans le développement de l’accès aux TIC, à la numérisation des services et au développement des compétences numériques des populations.
Vera Songwe (photo), la secrétaire exécutive de la CEA, a reconnu que l’Afrique pourrait effectivement tirer de nombreux avantages de l’ère numérique. Elle a déploré le fait qu’actuellement, le continent n’en profite pas à une échelle à laquelle il devrait vraiment le faire.
Mais pour que cela soit définitivement le cas dans les prochaines années, la secrétaire a appelé les ministres africains des Finances à donner à la jeunesse africaine, l’espace nécessaire pour qu’elle exprime pleinement sa créativité numérique et crée davantage de valeur sur le continent.
avec : agenceecofin