Confrontés à la chute des prix des matières premières et à la dépréciation de leurs monnaies, les pays producteurs s’impatientent… Difficile pour ces institutions d’échapper aux pressions politiques.
«Il faut résister, monsieur le gouverneur ! » lance Charles Konan Banny à Lucas Abaga Nchama, le patron de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), lors du symposium sur l’indépendance des banques centrales, au centre de conférences de Sipopo, à Malabo.
En effet, ces derniers temps, plusieurs États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), tout comme l’Afrique du Sud, le Nigeria ou encore la RD Congo, solliciteraient beaucoup les gouverneurs des banques centrales. Producteurs pétroliers ou miniers, ils sont dans une situation financière préoccupante alors que le prix du baril a chuté jusqu’à moins de 50 dollars et que leurs monnaies se déprécient.
Avec Jeune Afrique