L’encours des investissements effectuées par le groupe bancaire kényan NIC Bank sur les titres publics du gouvernement a atteint 30,2 milliards de shillings au cours du premier trimestre de l’année 2017. Ce niveau d’investissement s’inscrit en hausse de 18,1%. Il est conforme à la tendance globale sur ce marché local des capitaux, où les sollicitations du gouvernement local ont déjà dépassé les projections d’emprunts.
Le gouvernement kényan a en effet continué de solliciter le marché local des capitaux, pour soutenir son déficit budgétaire, délaissant ses prévisions de ressources sur le marché international des capitaux. Ainsi l’encours des emprunts publics kényans est désormais de 294,1 milliards de shillings, contre une prévision de 243 milliards de shillings.
Mais dans l’ensemble, l’encours des crédits nets accordés (moins les remboursements) à sa clientèle, a progressé de 3,9%, lorsqu’on compare le premier trimestre 2017, à celui de 2016. C’est une hausse de 1 point de pourcentage sur les prévisions que faisaient certains analystes sur la banque.
Malgré ce bon comportement des crédits accordés au marché, les revenus de placement de NIC Bank ont connu une progression moins forte (3,2%) contre une hausse moyenne historique de 23%. Dans ce contexte, le revenu de ses opérations a reculé de 9,7% à 3,7 milliards de shillings à fin mars 2017, contre une performance de 4,7 milliards de shillings pour la même période en 2016.
Ces performances mitigées ne gâchent cependant pas les fondamentaux de la banque. NIC Bank Kenya est actuellement suffisamment capitalisée avec un ratio de fonds propres sur la moyenne pondérée des actifs à risque de 17,9%. Un niveau qui est de 7,4% supérieur à l’exigence légale de 10,5%.
Avec agenceecofin