Malgré une carrière universitaire sans faille en Tunisie, en Espagne et aux États-Unis, Leila Bouamatou a le mérite d’être la première femme à diriger un établissement bancaire en Mauritanie.
Certes, la fille du célèbre opposant du président Aziz n’a pas choisi l’installation en acceptant en 2018 de «rentrer chez elle» pour reprendre la banque familiale. Après avoir fait ses débuts en 2009 à la tête du Trésor de la Banque générale de Mauritanie (GBM), elle est désormais directrice et directrice générale.
Une position à haut risque que sa solide expérience dans le domaine de la finance internationale lui permet de surmonter avec brio. Tout en apportant un nouveau souffle à la gestion de cette auguste banque d’affaires qui n’avait encore jamais vu autant de modernisme.
Classé parmi les 100 leaders de demain par l’Institut Choiseul et le magazine Forbes, ainsi que par les dix plus jeunes espoirs africains, cet «Afro capitaliste» a néanmoins la fibre sociale développée. À 35 ans, elle est fière d’avoir réussi à concilier vie professionnelle et vie familiale «en harmonie».