Les prochaines élections législatives étant décisives, les forces coalisées de la mouvance présidentielle s’organisent pour faire forte sensation. C’est ce qui explique les sorties répétées des supporters du président Patrice Talon en cette veille de ce scrutin majeur.
Les élections législatives s’approchant à pas feutrés, les mouvements et partis politiques soutenant les actions du Chef de l’Etat s’organisent pour aller à la conquête des 83 sièges de l’Assemblée nationale en mars 2019. Ainsi, de la partie septentrionale à la partie méridionale du pays en passant par le centre, les adeptes du Nouveau-départ battent le rappel de la troupe. L’attente a été longue, mais l’objectif est de taille. Certes, à l’avènement du Nouveau départ, les leaders des partis soutenant les actions du chef de l’Etat ont abandonné le front. Ce qui n’a pas plu à leurs militants qui n’ont pas manqué de mots pour déplorer cette inactivité préjudiciable à leur survie. Or, ceux-ci se conformaient à la volonté du chef de l’Etat de rompre avec le populisme et le culte de la personnalité qui ont ralenti le développement du pays. Et c’est tout naturellement que les marches de soutien et les messes d’action de grâce n’ont pas eu droit de cité pendant deux ans. Mais aujourd’hui, sans pour autant plonger dans ces anciennes pratiques, les partisans du chef de l’Etat apporteront la contradiction au camp d’en face.
Un camp qui, vaille que vaille, essaie de se maintenir sur le terrain à coups de mensonge et d’accusations sans fondement. Connaissant ainsi, la puissance de nuisance de l’ennemi qui ne se lasse point d’intoxiquer les populations, les partis et mouvements soutenant le régime du Nouveau départ doivent continuer dans cette lancée. Et ils doivent travailler de façon méthodique et surtout parler le même langage. C’est ce que le chef attend d’eux.
Avec benintimes