Dans un récent rapport sur l’économie camerounaise, le Fonds monétaire international (FMI) relève que, sur les cinq dernières années, le taux d’imposition du Cameroun a été en moyenne de 13 %, soit 3 % en-dessous de la moyenne de l’Afrique subsaharienne.
Toujours selon le FMI, une étude empirique internationale a montré que les pays présentant des conditions et des institutions macroéconomiques similaires à celles du Cameroun, peuvent atteindre un taux d’imposition de 21 % du PIB. Par conséquent, indique l’institution de Bretton Woods, le Cameroun pourrait accroître ses recettes fiscales en améliorant l’efficacité du recouvrement fiscal et en réduisant les exonérations fiscales. L’assistance technique du FMI a identifié jusqu’à 2,5% du PIB de recettes supplémentaires potentielles liées à des efforts accrus d’administration fiscale.
Cette réflexion du Fonds monétaire international entre en droite ligne avec l’un des aspects du programme économique triennal (2017-2019) du Cameroun.
Concernant le volet des impôts, le FMI a toujours préconisé « d’élargir l’assiette des recettes non pétrolières, parce que les réserves pétrolières du Cameroun sont en train de s’épuiser progressivement ». Il s’agit ici de rationaliser les exemptions et de concentrer les incitations fiscales sur les secteurs prioritaires. Par ailleurs, il est question de continuer d’améliorer les administrations des impôts et des douanes.
Avec investiraucameroun