Mardi, lors de la 11ème conférence et exposition internationale de la Nigerian Gas Association à Abuja, le secrétaire général de l’Union internationale du gaz (UIG), Luis Bertrán Rafecas, a déclaré que le Nigeria a le potentiel pour devenir le troisième plus grand exportateur mondial de gaz naturel liquéfié. Ceci sera possible, selon lui, avec la mise en production du septième train de liquéfaction du gaz à la Nigeria Liquefied Natural Gas Limited (NLNG).
Il faut rappeler que l’objectif de la NLNG est de faire passer la production nationale de GNL de 22 à 30 Mtpa, d’ici 2024.
D’après Rafecas, la capacité du pays à donner vie au projet du train 7 de la NLNG pourrait le placer en bonne position par rapport à d’autres projets à venir ailleurs.
Ainsi, le Nigeria pourrait se positionner sur des marchés fortement demandeurs et s’imposer sur la durée, d’autant plus que le gaz reste le combustible à la plus forte croissance au monde.
L’investissement nécessaire pour ce train est de 7 milliards de dollars.
Le Nigeria est aujourd’hui le quatrième exportateur mondial de GNL, derrière le Qatar, l’Australie et les Etats-Unis qui représenteront à eux seuls environ 60% de l’approvisionnement mondial en GNL, d’ici 2023.
NLNG est une société privée à responsabilité limitée détenue par le gouvernement fédéral, représenté par la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), avec une participation de 49 %. Les autres membres de l’actionnariat sont : Shell (25,6 %), Total (15%) et Eni (10,4%).
Avec agenceecofin