Le manque de sommeil entraînerait une perte de tissu cérébral, selon une étude publiée dans la revue Sleep.
Christian Benedict de l’Université Uppsala (Suède) et ses collègues ont mené cette étude avec 15 jeunes hommes en santé, âgés en moyenne de 25 ans. Ils passaient une nuit blanche et, une autre nuit, dormaient environ 8 heures.
Après la nuit blanche, les concentrations sanguines des molécules NSE (“neuron-specific enolase“) et S-100B (“S100 calcium binding protein B“) étaient plus élevées.
Ces molécules cérébrales se retrouvent typiquement en concentration plus élevée dans le sang dans des conditions de dommages cérébraux, indique le chercheur. Ces résultats indiquent ainsi que le manque de sommeil peut entraîner une perte de tissus cérébral et favoriser les processus neurodégénératifs.
Ces résultats indiquent que de bonnes nuits de sommeil peuvent être essentielles pour le maintien de la santé du cerveau, conclut-il.
Une étude récente, qui a été classée parmi les dix découvertes les plus significatives de l’année par la revue Science montrait que pendant le sommeil, s’effectue une élimination des toxines qui contribuent à la neurodégénérescence.
MAXWELL / Source : psychomedia