Le gouvernement kenyan a annoncé, le 13 novembre, qu’il allait réviser la règle obligeant les investisseurs étrangers à ne pas détenir plus de 70% du capital d’une société de droit kenyan et à s’allier à des partenaires locaux.
Connue sous l’appellation de la «règle 70/30%», cette disposition a été inscrite récemment dans une loi relative à la création d’entreprises (Companies Act). Elle a suscité depuis de nombreuses critiques de la part des investisseurs étrangers et des bailleurs de fonds multilatéraux qui ont estimé que la nouvelle règle freinera les investissements étrangers dans ce pays qui cherche à stimuler sa croissance économique et à créer davantage d’emplois.
«La règle est en cours de révision en ce moment. Et nous sommes désormais convaincus que la façon dont cette disposition a été rédigée doit être revue», a déclaré le ministre kenyan de l’Industrialisation et du développement de l’entreprise à l’issue d’une rencontre tenue à Nairobi entre des membres du gouvernement et des dirigeants d’entreprises.
L’ambassadrice d’Allemagne au Kenya, Jutta Frasch, qui a participé à cette rencontre a précisé que les partenaires au développement de la première économie de l’Afrique de l’Est souhaitent la suppression de cette règle controversée. «Si vous voulez attirer des investissements directs étrangers et créer des emplois dans le pays, je vous suggère de changer cette règle», a-t-elle dit.
avec agenceecofin