Le Ministre du Commerce de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, a reçu ce mardi 19 mars 2019, en audience une délégation de Louis Dreyfus Company (LDC) conduite par Guy HOGGE un des directeurs opérationnels du Groupe et Frédéric VIEL, responsable du secteur coton.
« Nous sommes des partenaires de la filière coton et nous sommes venus pour discuter du travail des enfants. Nous sommes conscients que le coton a une part importante dans
l’économie locale et nous essayons de trouver des solutions. Nous avons pris connaissance
des décisions et des initiatives qui sont prises et qui seront prises pour permettre une meilleure situation des paysans et de leurs familles aussi bien au niveau financier qu’au niveau de leur santé. Tout cela pour continuer le partenariat et supporter les initiatives qui seront prises par la filière. Nous sommes prêts à supporter le Gouvernement et la filière dans ses actions » a indiqué Guy HOGGE.
La séance de travail consécutive à cette audience a regroupé des acteurs de la filière coton, du ministère en charge de l’Agriculture et celui en charge du Commerce. Elle a porté sur le développement de la filière coton. Le Groupe LDC a salué l’ensemble des mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre le travail des enfants en général et spécifiquement dans le secteur du coton. Des mesures institutionnelles, juridiques couplées aux actions de communications et de sensibilisations sont mises en œuvre depuis des années par les faitières des producteurs et des sociétés cotonnières en collaboration avec le Gouvernement et des partenaires comme le BIT a souligné le Ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat.
Pour Harouna KABORE « Le Burkina était à l’avant-garde de la lutte contre le travail forcé, le Burkina ne peut doncfaire l’apologie du travail des enfants dans aucun secteur, encore moins celui du coton »
Nous aimons nos enfants a renchérit un cotonculteur et d’ajouter « nous accompagnonsparfois l’Etat dans la construction des écoles voire des lycées dans nos zones au profit de nos enfants et certains font présentement des études à l’extérieur grâce aux revenus de la culture du coton, nos enfants ne sont pas des employés dans les champs ; et nous produisons le coton pour leur bien-être », pour rassurer les interlocuteurs du groupe LDC de ce que le secteur du coton burkinabè n’est nullement concerné par une quelconque implication du travail des
enfants.
En rappel, courant janvier, une ONG internationale avait injustement accusé le Burkina de promouvoir le travail des enfants dans les champs de coton.
Le Groupe LDC est une compagnie internationale qui travaille dans plusieurs secteurs comme les oléagineux, le coton, les jus d’orange etc. Il emploie près de 50 000 personnes avec un
chiffre d’affaires de 80 milliards environ.
DCPM MCIA