Sur les 12 indicateurs qui fondent le rapport de la Fondation Heritage qui dresse le bilan de la liberté économique dans le monde, le Gabon en 2018, a enregistré de faibles scores dans sept d’entre eux.
Le droit de propriété, l’intégrité gouvernementale, la santé fiscale, la pression fiscale, la liberté des affaires, la liberté monétaire, et la liberté commerciale. Ces indicateurs sont en régression par rapport à l’année 2017 et sont le fait de l’inefficacité et de la dépendance du pouvoir judiciaire.
«La corruption est endémique et les fonctionnaires peuvent exiger des pots-de-vin ou se livrer à d’autres pratiques de corruption en toute impunité.», précise le rapport.
Par ailleurs, le pays a fait des progrès dans l’efficacité judiciaire, la liberté de travail, les dépenses publiques, et la liberté d’investissement.
«Le gouvernement, souligne le rapport qui fait que la marge de progression est marginale, essaie de réduire la dépendance économique du Gabon au pétrole, de reconstituer les réserves financières érodées par la chute des cours mondiaux du pétrole et de mener des réformes structurelles majeures telles que réduire les dépenses publiques, réduire les exonérations fiscales et améliorer la croissance.»
Les récentes augmentations de la liberté économique ont été relativement peu nombreuses, poursuit le rapport. «La structure réglementaire reste très bureaucratique et la règle de droit est faible.»
Avec le nouveau gabon