Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, dans un rapport publié le 21 janvier, que la croissance économique des pays d’Afrique subsaharienne, devrait passer de 2,9% en 2018 à 3,5 % en 2019 et à 3,6 % en 2020.
Pour les deux années, la projection est inférieure de 0,3 point de pourcentage à celle d’octobre dernier, la diminution des cours du pétrole ayant entraîné des révisions à la baisse pour l’Angola et le Nigéria.
Dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale, l’institution a cependant indiqué que plus d’un tiers des pays d’Afrique subsaharienne devraient connaître une croissance de plus de 5 % en 2019 et en 2020.
Le FMI a par ailleurs abaissé des prévisions de croissance mondiale pour 2019. Il table désormais sur une croissance mondiale de 3,5% cette année, soit 0,2 point de moins que la précédente estimation d’octobre, qui avait déjà été abaissée.
Le Fonds laisse toutefois inchangées les estimations d’expansion pour les deux premières puissances, soit les Etats-Unis (2,5%) et la Chine (6,2%). Il revoit en hausse la prévision du Japon, mais se montre bien plus pessimiste pour la zone euro (1,6% contre 1,9% estimée précédemment).
En Europe, c’est l’Allemagne qui subit la plus forte révision en baisse avec une croissance attendue désormais à 1,3% (-0,6 point), suivie de l’Italie (-0,4 point à 0,6%) et de la France (-0,1 point à 1,5%).
Le FMI note que la croissance mondiale demeure globalement solide, mais ralentit plus que prévu, contrariée par les tensions commerciales et les risques politiques, tels le Brexit au Royaume-Uni et la fronde sociale en France.
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