Le gouvernement camerounais évalue actuellement les capacités de productions installées de l’industrie cosmétique locale. Il examine par ailleurs les difficultés rencontrées par la filière. À cet effet, Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du Commerce, vient d’achever une mission interministérielle à Douala, la capitale économique du pays.
Le membre du gouvernement a visité les installations de Lana Bio Cosmetics et Biopharma. « Le Cameroun produit plus que la demande nationale. Mieux, il n’y a pas à rougir quant à la qualité », déclare le ministre du Commerce au terme de ces visites. « À pleine capacité, nous pouvons couvrir jusqu’à 140 % de la demande locale », affirme pour sa part Ali Chaabi, le directeur d’exploitation de Lana Bio Cosmetics, cité par Cameroon tribune, le quotidien gouvernemental.
Pour cela, soutient le ministre du Commerce, il faut protéger l’industrie locale dans un contexte où le pays a importé, au cours de la période 2015-2017, des produits cosmétiques pour 114 milliards de FCFA. Ce dernier promet de mettre en place des stratégies, en concertation avec les acteurs du secteur, pour freiner les importations. Celles-ci mettent à rude épreuve une production locale plutôt dynamique (notamment celle des produits de beauté) grâce à des opérateurs tels que Biopharma. Cette entreprise revendique 20 % du marché local des produits cosmétiques.