Le gouvernement camerounais a adopté, le 17 octobre 2018, à Yaoundé, la capitale du pays, le document sur la stratégie nationale de développement de la chaîne de valeur de la filière anacarde (noix de cajou) dans le pays, avec le concours de la GIZ, l’organisme en charge de la coopération allemande.
Le document, qui dresse un état des lieux exhaustif de cette filière encore embryonnaire, explore également toutes les pistes (disponibilité des terres, dispositif institutionnel pour la promotion de la culture de l’anacarde, problématique des plants, les acteurs, les ressorts de la transformation, les financements, etc.) visant à faire de l’anacarde un produit de rente aussi important au Cameroun que le cacao, le café ou encore le coton.
Selon le responsable de la coopération allemande au Cameroun, l’implémentation de cette stratégie 2019-2023 permettra non seulement au gouvernement camerounais de créer des milliers d’emplois dans les zones rurales, d’augmenter ses recettes fiscales et les revenus des populations rurales, mais aussi de pouvoir atteindre son objectif de restaurer 12 millions d’hectares de forêt déboisés, à l’horizon 2030.
La validation de cette stratégie nationale de développement de la chaîne de valeur de la filière anacarde survient au moment où l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) déploie un programme visant à produire 10 millions de plants d’anacardiers, d’ici à 2021, quantité correspondant à la création d’environ 100 000 hectares de plantations dans le pays.
Avec investiraucameroun