Dans son rapport « Doing Business 2019 : formation pour mieux reformer », publié le 31 octobre, la Banque mondiale classe le Cameroun 166è sur 190 économies dans le monde. Ce qui est un recul de trois places pour le Cameroun par rapport au classement 2018.
Avec une note de 47,78 sur 100 points possibles, le Cameroun connaît encore des défis dans plusieurs domaines. En effet, indique le Doing Business 2019, l’obtention du permis de bâtir reste encore problématique car, le Cameroun est classé 132è. L’accès à l’électricité lui vaut un rang de 129è. L’enregistrement de la propriété : 176è. L’accès au crédit: 73è. La protection des investisseurs minoritaires: 140è. Le paiement des taxes: 182è. Le commerce transfrontalier: 186è. La résolution de l’insolvabilité : 127è.
Néanmoins, relève le rapport de la Banque mondiale, le Cameroun a quand même implémenter deux réformes. La première a trait à la facilité de création d’entreprise (92è). « Le Cameroun a facilité la création d’une entreprise en publiant en ligne les avis de constitution de société via le guichet unique.», explique la Banque mondiale.
En matière d’exécution des contrats (166è), le rapport Doing Business relève que, « le Cameroun a facilité l’exécution des contrats en adoptant une loi réglementant tous les aspects de la médiation en tant que mécanisme alternatif de résolution des conflits ».
Les dix économies qui arrivent en tête du classement annuel du Groupe de la Banque mondiale sur la facilité de faire des affaires sont: la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Danemark, qui conservent leur premier, deuxième et troisième rang pour la deuxième année consécutive, suivis de Hong Kong, de la République de Corée, de la Géorgie, de la Norvège, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’ex-République yougoslave de Macédoine. La Somalie est dernière dans ce classement.
« Le rapport Doing Business fournit aux gouvernements du monde entier une feuille de route permettant de renforcer la confiance, l’innovation et la croissance des entreprises, mais aussi d’endiguer la corruption.», estime Shanta Devarajan, économiste en chef par intérim et directeur principal pour l’économie du développement à la Banque mondiale.
Depuis le lancement du premier volume en 2003, plus de 3 500 réformes de l’environnement des affaires ont été engagées dans 186 des 190 économies prises en compte dans le rapport.
Avec investiraucameroun