Selon l’Autorité aéronautique civile du Cameroun (CCAA), le pays a déjà rempli la moitié des critères dans la cadre de son adhésion au Marché unique du transport aérien africain (Mutaa). C’est un projet de l’Union africaine qui vise la libéralisation complète des services de transport aérien à l’intérieur du continent.
« Il (…) ressort que notre pays a implémenté 04 des 08 mesures énoncées, notamment : la publication d’un avis dans la presse écrite pour informer le public de l’adhésion du Cameroun au Mutaa, la notification de l’adhésion aux autres États membres du Mutaa ; l’harmonisation des Accords aériens à la décision de Yamoussoukro et la désignation d’un point focal », indique la CCAA.
Pour ce qui est des mesures restantes (normes de sécurité et de sûreté, mécanismes de concurrence loyale, un règlement des différends ainsi qu’une meilleure protection des consommateurs), indique la CCAA, un projet de feuille de route a été établi. Cette feuille de route sera finalisée dans les meilleurs délais et permettra au Cameroun de participer efficacement à la réussite du Mutaa.
L’application immédiate des principes du Mutaa, explique la CCAA, prévoit la libéralisation complète des services de transport aérien à l’intérieur du continent africain. La mise en place de ce marché unique pourrait augmenter de 75% les services aériens et de 25 à 35% les économies tarifaires rendant accessibles les voyages par avions à plus de 5 millions de voyageurs dans les 12 États adhérant dudit marché à ce jour.
En dehors du Cameroun, d’autres États ont pris l’engagement d’adhérer au Mutaa. Il s’agit du Burkina Faso, du Botswana, du Cap-Vert, de la République Centrafricaine, du Bénin, de la République du Congo, de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud, de l’Égypte, de l’Éthiopie, du Gabon, de la Gambie, de la Guinée, du Kenya, du Lesotho, du Libéria, du Mali, du Mozambique, du Niger, du Rwanda, de la Sierra Leone, du Swaziland, du Tchad, du Togo, du Zimbabwe, du Ghana et du Nigeria.
avec : investiraucameroun