Le Burundi compte exporter 22 000 tonnes de café durant la campagne 2019 qui débutera en février prochain contre un volume de 18 000 tonnes expédié cette année. C’est ce qu’a confié à Bloomberg, Emmanuel Niyungeko, numéro un de l’Agence de régulation de la filière Café (ARFIC).
La réalisation de cet objectif s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement visant à impulser un nouveau dynamisme à la filière et renforcer sa contribution à l’économie du pays. Dans cette logique, l’exécutif envisage d’augmenter de 40%, son enveloppe consacrée aux subventions des engrais en faveur des producteurs, indique M. Niyungeko.
Le Burundi espère atteindre d’ici 2022, une production caféière de 30 000 tonnes grâce au Projet d’Appui à la Compétitivité du Secteur Café (PACSC) financé par la Banque mondiale et lancé dans le pays depuis 2016.
Le pays d’Afrique de l’Est pèse pour environ 2% de la production de café de la région.
La filière contribue pour plus de deux-tiers des recettes d’exportation du Burundi et procure des moyens de subsistance pour près du tiers de la population d’après les données de l’Institut de Statistiques et d’Etudes Economiques du Burundi (ISTEEBU) datant de 2016.
Avec agenceecofin