Ce droit élémentaire d’accès pour tous aux soins est l’un des points de cristallisation de la grève menée par le Syndicat des médecins du Cameroun. Des propositions concrètes de sa mise en œuvre existent pourtant.
Un malade qui saigne abondamment par la bouche arrive dans une formation sanitaire. Sans famille, sans numéro d’urgence, il supplie un médecin de le sauver. De lui mettre une perfusion,
que sa famille viendrait payer le matin. N’eût été la générosité du médecin, le malade passerait
de vie à trépas. Mais, s’il y avait une assurance maladie universelle, ce système de santé qui permet à tous les Camerounais d’avoir accès à une prise en charge, le patient aurait directement
été pris en charge. Le Syndicat des médecins du Cameroun (Symec), lui, est révulsé de vivre
régulièrement ce type de drame dans les hôpitaux. Cliquez ici pour télécharger la version complète de cet article