Une délégation des membres de l’Association des pays africains producteurs de diamant (ADPA) vient de séjourner à Yaoundé, la capitale camerounaise.«Nous sommes au Cameroun pour comprendre comment est-ce que le secteur du diamant est organisé, mais surtout pour proposer l’expérience des autres pays producteurs de diamant, afin de rentabiliser cette ressource», a confié au Quotidien gouvernemental Edgar Diogo de Carvalho (photo), le secrétaire exécutif de l’ADPA.
Pour ce faire, a-t-on appris au cours de l’audience accordée à ces experts du diamant par le ministre camerounais des Mines, Emmanuel Bondé, les autorités publiques doivent œuvrer pour que le Cameroun intègre les rangs de cette association, dont la mission principale est la régulation du marché du diamant sur le continent noir, afin que son exploitation soit plus bénéfique que néfaste pour les pays producteurs.
Avec une production estimée à environ 3000 carats en 2014, le Cameroun, qui est membre du Processus de Kimberly depuis 2012, est encore un petit poucet en matière de production du diamant, mais le pays regorge d’un potentiel énorme. Lequel est concentré dans la localité de Mobilong, dans la région de l’Est, où un gisement de niveau mondial a été découvert il y a quelques années par la société de joint-venture Coreo-camerounaise, C&K Mining.
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