Les chenilles légionnaires n’en finissent pas de s’étendre. Selon Reuters qui cite l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la présence des parasites vient d’être attestée en Angola.
D’après les estimations de l’institution, relayées par l’agence, les ravageurs ont endommagé 19 000 hectares de terres consacrées à la culture de maïs, de mil et de sorgho dans quatre municipalités de la province méridionale de Huila, l’un des principaux bassins de production de la céréale du pays.
En outre, indique l’organisation, les pertes économiques liées à ces destructions s’élèvent à 1,8 million $ et concernent majoritairement les petits et moyens exploitants.
Ayant été signalées au début de l’année 2016 en Afrique de l’Ouest, les chenilles légionnaires se sont répandues depuis lors, dans plusieurs pays de l’Est (Ouganda, Kenya, Rwanda) et d’Afrique australe (Zambie, Afrique du Sud, Zimbabwe, Namibie).
Pour cette dernière région qui a connu, l’année dernière, une sécheresse régionale en raison de l’épisode météorologique El Niño, ce fléau vient assombrir les bonnes perspectives céréalières de cette année. « L’épidémie compromet une situation que nous espérions différente.», a déclaré Joyce Mulila-Mitti, un des responsables de la Division de la production végétale et de la protection des plantes de la FAO, en marge d’une réunion de discussion de l’organisation à Nairobi, au Kenya.