La Seed Trade Association du Ghana (STAG), une organisation faîtière des entreprises présentes dans la chaîne des valeurs des semences, a été officiellement lancée fin juin pour promouvoir les intérêts diversifiés de ses membres.
STAG regroupe des entreprises privées ghanéennes et internationales enregistrées au Ghana et opérant dans fourniture, la production, la transformation, la distribution et la commercialisation de semences améliorées de céréales variées, légumineuses, légumes, racines et tubercules.
Kwabena Adu-Gyamfi, président du STAG, a déclaré que l’association vise à représenter les intérêts de l’industrie des semences au Ghana ainsi qu’à aider à stimuler les rendements des agriculteurs. Outre des avancées sur la réglementation et les politiques, l’association devrait permettre aussi à ses membres d’unir leurs forces pour faire face aux problèmes de matériaux, de la formation et de finance.
“C’est une entreprise risquée. Nous avons besoin du soutien du gouvernement et avec la STAG nous pouvons faire entendre la voix des parties prenantes “, a-t-il dit, ajoutant que l’association nouerait également des partenariats avec le secteur public pour fournir des semences de qualité aux agriculteurs et contribuer à combler le fossé entre les scientifiques et les membres.
D’ore et déjà, et sur une courte période, la STAG, selon Kwabena Adu-Gyamfi ,a été impliquée dans le plaidoyer pour obtenir un Règlement sur les semences pour la mise en œuvre d’une législation sur les engrais et usines d’engrais ; a obtenu que le secteur privé soit mieux représenté au sein du Conseil national des semences ; et a réussi à ce que le système de fixation du prix des semences soit aboli au profit d’une détermination des prix des semences sur la base du marché.
La STAG est aussi représentée au sein de la National Task Force chargée d’amender le projet de Règlement sur les semences pour l’aligner sur le Règlement de la CEDEAO et donc les rendre compatibles.
Pour l’avenir, le président a indiqué que la STAG prévoyait de solliciter l’appui de l’USAID-ATT pour acquérir de la technologie, en particulier sur l’irrigation et la gestion post-récolte, au profit de ses membres. Elle souhaiterait également travailler sur le développement de variétés améliorées de semences de maïs et pour ce faire sollicitera l’appui de FinGAP.
Avec COMMODAFRICA