L’américain Carlyle Group est annoncé sur deux projets en Egypte d’une valeur de cumulée de 130 millions $, via son fonds dédié à l’Afrique. Un des projets absorbera 30 millions $ et l’autre les 100 millions $ restant, a-t-on appris de Bloomberg qui rapporte l’information, citant Eric Kump le principal gestionnaire du fonds.
Ces deux opérations porteront à environ 80%, le niveau des investissements effectués par Carlyle Group via ce fonds dont le closing avait été annoncé en avril 2014, à 698 millions $, avec des investisseurs comme la Banque Africaine de Développement pour 50 millions $), mais aussi plusieurs autres investisseurs arrivant nouvellement en Afrique.
En 2016, ce fonds africain de l’investisseur américain, s’est illustré dans la reprise de CMC Networks (TIC), Amrod (grande distribution) et Global Credit Rating (notation financière), toutes basées en Afrique du sud. La fiche de présentation du fonds indique qu’il a aussi investi dans le groupe financier nigérian Diamond Bank.
Carlyle semble vouloir initier une nouvelle vague d’acquisitions africaines, confirmant l’appétit retrouvé des investisseurs pour les actifs et les obligations de la région. Dans le cas de l’Egypte, la stabilité retrouvée par le système financier, via le programme mis en œuvre avec le Fonds Monétaire International, en fait une destination sollicitée par les investisseurs étrangers en quête d’actifs rentables, à faible coûts.
Indirectement à travers des entreprises dans lesquelles il a investi, le groupe Carlyle a repris les actifs pétroliers onshore de Shell au Gabon, est annoncé sur la reprise de la Société Anonyme Marocaine de Raffinage (SAMIR) et celle d’actifs gaziers d’Engie, dont de très importants, situés en Algérie.
Avec agenceecofin