L’Algérie est devenue depuis 2015 le troisième producteur mondial de figues fraîches avec plus de 120 187 tonnes produites cette année.
L’Algérie fait partie des plus grands producteurs de figues fraîches au monde. D’après Boudissa Rezki, ingénieur en agronomie et cadre à la wilaya de Tipaza, cité par le journal La Dépêche de Kabylie, le pays est même le troisième plus important producteur mondial. «En 2007, notre pays occupait la cinquième place mondiale, et grâce aux efforts d’agriculteurs et l’orientation vers l’arboriculture, l’Algérie a décroché la troisième place en 2015 », a déclaré le responsable qui s’exprimait lors d’une conférence-débat organisée à l’occasion de la Fête de la figue à Chaabet El Ameur, à l’est de Boumerdes lundi dernier.
Selon lui, en 2015, la production du pays atteint 120 187 tonnes. Boudissa Rezki a fait remarquer que cette performance de l’Algérie lui a permis de s’accrocher à la troisième place derrière la Turquie, premier producteur mondial (260 508 tonnes) et l’Egypte, numéro 2 mondial (165 483 tonnes). «Le pays a déclassé le Maroc, connu pour sa forte production», a ajouté le responsable.
Un travail de proximité auprès des agriculteurs
Pour expliquer cette position actuelle de l’Algérie, Boudissa Rezki a confié que la production de figues fraîches a graduellement augmenté ces derniers temps, depuis 2006. Une performance qu’il impute au Plan de proximité de développement rural intégré (PPDRI) mis en place depuis 2008. Selon lui, ce plan a changé la donne en «encourageant de petits agriculteurs à travailler leurs terres». Dans le cadre du PPDRI, a-t-il soutenu, beaucoup d’entre eux ont obtenu des aides de plantation d’arbres, ce qui a poussé un peu la culture maraîchère».
«Au niveau local, la Kabylie est la première région du pays qui produit les figues fraîches et sèches», a ensuite déclaré Boudissa Rezki qui faisait une illustration de la production dans le pays. «Bejaïa avec sa région de Béni Maouche, vient en tête du peloton, en couvrant près de 34% du marché national, suivi par Tizi-Ouzou et Boumerdès avec 23 % et de Sétif avec une part de marché de 13 %».
Avec la tribune afrique