(Agence Ecofin) – L’Algérie peut désormais se rêver un destin de pays producteur de fruits exotiques et de fruits secs. Au terme d’une phase d’expérimentation qui a duré douze ans, l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (ITAF) a affirmé que le pays disposait d’un potentiel certain pour ces cultures.
«Les premiers fruits obtenus n’ont rien à envier à ceux importés sur le plan de la qualité.» a affirmé Mahmoud Mendil, qui dirige cet institut. Fort de ces résultats, le gouvernement algérien a procédé au lancement d’une campagne de sensibilisation des producteurs afin qu’ils investissent dans ces nouvelles filières. Dans le cas de la pistache, par exemple, les autorités se sont donnés un objectif de production de 100 000 quintaux sur les dix prochaines années et offrent des incitations aux producteurs désireux de se lancer dans cette aventure.
Alors que le pays devrait bientôt se lancer dans la production du kiwi, de la mangue, de l’avocat ou du nashi, l’APS rappelle que la politique actuelle du gouvernement relève du désir de s’économiser à terme les 500 millions de dollars investis annuellement dans les importations de fruits exotiques et secs
Avec Agence Ecofin