«L’Algérie importe presque la totalité de ses besoins en plantes aromatiques et médicinales (PAM) et les huiles essentielles.» Selon Lamia Sahi, chercheuse chargée d’études à l’Institut agronomique méditerranéen de Montpellier, qui est l’auteur de ces propos, cette situation pourrait cependant changer.
En effet, le pays importe l’essentiel de ses besoins en PAM de pays méditerranéens. Or, poursuit la scientifique, «on peut trouver et produire ces épices ici en Algérie». Cependant, l’Algérie doit créer toute une filière autour de ces plantes afin d’atteindre cet objectif. Ceci implique que le gouvernement cesse de marginaliser les PAM au profit de grandes cultures comme les céréales.
Il faudra également faire un effort de vulgarisation de l’information sur les PAM car comme le souligne Lamia Sahi, «bien que la volonté politique existe, le marché national des PAM demeure méconnu et manque d’informations, ce qui n’encourage pas les investisseurs à se projeter dans ce domaine».
avec agenceecofin