Trois ans après la mise en œuvre d’un projet tendant notamment à renforcer les capacités des organisations paysannes de la filière riz, l’Union européenne (UE) et l’ONG belge Veco sont allées sur le terrain, mi-juillet, pour évaluer le processus de commercialisation, rapporte L’Observateur Paalga.
Un bilan positif notamment en raison de la signature par les coopératives d’un accord avec le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (Mena) pour livrer 7 tonnes de riz aux cantines scolaires des régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord et du Centre-Est.
En outre, grâce au projet, un arrêté a été pris en faveur de l’achat du riz du Burkina par les casernes, les maisons d’arrêt, le Ministère, etc.
“L’achat institutionnel nous a permis de mieux nous organiser et de vendre toute notre production à un bon prix”, a souligné le président de la coopérative des producteurs de riz de Bama.
qui avait en charge le projet est surpris par les résultats. “C’est un projet que nous croyions soft mais qui, à travers des plaidoyers, a engrangé beaucoup de bénéfices. Nous avons été émerveillés de constater qu’il a permis de mettre en relation des producteurs et des acheteurs comme le Mena. C’est un premier pas qui augure de lendemains meilleurs pour la filière riz“, a déclaré, pour sa part, Traoré Abdoulaye de la délégation de l’UE.
Avec commodafrica