Sous l’égide de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et du gouvernement tchadien, les représentants des gouvernements de la sous-région et les experts dans divers domaines du développement de l’Afrique centrale et du monde entier, se retrouveront du 18 au 21 septembre 2018 à N’Djamena au Tchad, dans le cadre de la 34ème session du Comité intergouvernemental d’experts (CIE) pour l’Afrique centrale.
Cette rencontre dont le thème est axé cette année sur « Financement de l’industrialisation en Afrique centrale », s’inscrit dans la continuité des discussions des précédentes sessions ayant porté sur la nécessité pour les pays de la sous-région, de s’immerger complètement dans une philosophie pratique. L’objectif de ces discussions étant de créer une plateforme de débats et de propositions en vue de l’adoption d’une stratégie harmonisée de déblocage des financements pour l’industrialisation des économies d’Afrique centrale.
Selon les organisateurs, il s’agit pour la région d’Afrique centrale de passer d’un cercle vicieux de l’exportation de matières premières, à un cercle vertueux de l’ajout de valeur aux ressources grâce à une diversification sectorielle et une industrialisation rapide. Selon le Bureau de la CEA en Afrique centrale, l’accent mis sur le financement de l’industrialisation en Afrique centrale est des plus opportuns et pertinents pour plusieurs raisons.
La première correspond à la réaffirmation de l’intérêt porté par les décideurs de la sous-région, pour la diversification économique et la transformation structurelle, lors des sommets extraordinaires des chefs d’États et de gouvernements de la CEMAC en 2016 et 2017 et, à travers l’adoption de divers plans nationaux d’industrialisation.
La deuxième raison repose quant à elle, sur le fait que les pays de la CEMAC ont adopté des mesures d’assainissement budgétaire, dans le cadre d’efforts nationaux et régionaux plus vastes, visant à atténuer les effets négatifs de la chute des prix des matières premières, à améliorer l’efficacité des dépenses et à rétablir la stabilité macroéconomique.
Pour la dernière raison, la CEA estime que cette réunion contribuera à maintenir la dynamique créée lors de la 33ème session du CIE en octobre 2017 à Douala au Cameroun, portant sur le thème « Le Made in Central Africa : du cercle vicieux au cercle vertueux » et à la mise en œuvre du «Consensus de Douala» visant à stimuler la diversification de l’économie de la sous-région par l’industrialisation fondée sur les ressources et le commerce.
Avec agenceecofin