La Société Camerounaise de Banque, filiale du groupe marocain Attijariwafa Bank, minimise l’impact de la « fraude à l’informatique », dont elle a été la victime. « Oui, il y a une procédure que nous avons initiée pour fraude. En attendant les conclusions de la justice, on peut déjà dire, qu’il n’y aura pas une incidence sur les performances financière de la banque », a fait savoir Mohammed Mejbar, le directeur général de la banque, à des journalistes qui lui ont posé la question.
Selon le responsable, ce n’est pas comme ci les fraudeurs ont puisé de l’argent dans les coffres de la banque. Le problème aurait pris la forme d’une attaque informatique. Des présumés responsables ont été arrêtés 24 heures après le constat de la fraude et la menace a été contenue « très rapidement ».
« Nous ne pouvons pas commencer à donner des montants car pour le moment, la justice est en train de mener son investigation, aussi bien pour déterminer l’ampleur de la fraude, mais aussi des éventuelles complicités. Nous sommes totalement transparents sur ce dossier et une communication y sera faite, une fois l’enquête bouclée », a confié M. Mejbar.
L’annonce de ce problème a été faite par la presse locale camerounaise qui avançait le chiffre de 2 milliards de FCFA, citant sans toujours le démontrer, des éléments du dossier d’enquête.
Rappelons que la SCB est aussi détenue par le gouvernement du Cameroun à hauteur de 49%. De ce côté aucun cadre du ministère des finances, présents au Forum Afrique Développement à Casablanca, n’a accepté de parler de ce dossier.