Louis Yinda, le PDG de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), filiale locale du groupe français Somdiaa, est inquiet. C’est que le leader de la production sucrière au Cameroun pourrait ne pas atteindre ses objectifs de production en 2016, à cause d’une «sécheresse inédite», ainsi que l’a indiqué son PDG à la presse.
En effet, apprend-on, depuis le mois de novembre 2015, c’est à dire une semaine seulement après le lancement officiel de la campagne sucrière 2015-2016, qui a eu lieu le 26 octobre 2015 ; pas la moindre goutte de pluie n’est tombée dans les plantations de la Sosucam de Mbandjock et de Nkonteng, les deux localités de la région du Centre du pays qui abritent les usines du leader de la production sucrière nationale.
«Je n’ai jamais vu une telle calamité naturelle depuis que je suis à la Sosucam», s’est laissé aller le PDG de Sosucam.
Louis Yinda a d’ailleurs révélé que cette rudesse de la sécheresse entame de «7 à 8% le potentiel de production» de cette entreprise agro-industrielle, qui, a-t-on appris, a entrepris cette année d’expérimenter l’irrigation d’une partie de ses plantations.
Pour rappel, en lançant la campagne sucrière 2015-2016, la Sosucam tablait sur une production annuelle de 124 000 tonnes. Un objectif qui, si l’on s’en tient aux déclarations de son PDG, pourrait être réduit de 7 à 8% en fin de campagne.
Avec Ecofin