La Namibie a été retirée, ce mardi 6 novembre, de la liste noire européenne des paradis fiscaux, à l’issue d’une réunion des ministres des Finances de l’Union européenne (UE).
Le Conseil Affaires économiques et financières (Conseil ECOFIN) de l’UE a entériné le retrait de ce pays d’Afrique australe de la liste des Etats jugés non coopératifs en matière de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, suite à des engagements pris par Windhoek pour réformer sa loi et ses pratiques.
Cinq pays seulement restent désormais sur la liste : Samoa, les îles Samoa américaines, les îles Vierges américaines, l’île de Guam et Trinité-et-Tobago.
Ces territoires ne respectent aucun des critères de bonne gouvernance fiscale définis par l’Union européenne : appliquer les standards d’échange automatique de renseignements financiers établis par l’Organisation de coopération et de développement économiques (comptes bancaires ouverts par des non-résidents, parts de sociétés, etc.) ; s’engager à mettre en place les lignes directrices de lutte contre les pratiques d’évasion fiscale des multinationales ; et éviter de favoriser l’implantation de sociétés offshore.
A noter qu’aucun pays ou territoire figurant sur la liste noire européenne des paradis fiscaux ne peut recevoir de fonds venant des institutions européennes.
Au moment de sa publication, le 5 décembre 2017, cette liste comptait dix-sept pays. Entre temps, douze pays l’ont quittée après s’être engagés à coopérer.
Avec agenceecofin