Le gouvernement de la République de Guinée planche actuellement sur le lancement effectif d’un nouvel opérateur historique des télécommunications qui viendra remplacer la défunte Sotelgui. Pour Guinée Télécom, la nouvelle entité créée sur le papier, le gouvernement cherche des partenaires techniquement fiables et financièrement robustes. Interrogé par le journal L’Indépendant, sur l’éventualité de confier ce partenariat à Huawei, Moustapha Mamy Diaby (photo), le ministre des Postes,Télécommunicationset de l’Économie numérique, précise que l’équipementier technologique chinois « n’est pas intéressé par l’opération».
Selon le patron du secteur guinéen des télécoms, les grands fabricants d’équipements, d’une manière générale, « ne sont pas intéressés par l’opération». Qu’à cela ne tienne, la recherche de partenaires se poursuit.
L’objectif à travers Guinée Telecom, est probablement de doter le pays d’une souveraineté dans les télécommunications qui permettra à l’Etat d’être moins dépendant des services des opérateurs étrangers que sont Orange, MTN et Cellcom. La société télécoms publique devrait également contribuer à faire chuter les factures télécoms des services publics.
Au cours de son entretien avec le journalL’Indépendant,Moustapha Mamy Diaby a aussi dévoilé l’intention du gouvernement de céder de nouvelles parts dans la Guinéenne de Large Bande (GUILAB), le premier opérateur d’infrastructures de télécommunications du pays et passerelle des communications internationales du pays.« L’Etat, au départ, était à 100%. Aujourd’hui, il détient 52,52% et il va libérer 27,52% pour détenir 25%.»,a déclaré le ministre des Postes,Télécommunicationset de l’Économie numérique qui n’exclut même pas que les parts de l’Etat puissent tomber à 10%.
avec : agenceecofin