La 52e session de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) qui s’ouvre ce 20 mars à Marrakech au Maroc, sera axée sur le thème : « Politique budgétaire, commerce et secteur privé à l’ère du numérique : une stratégie pour l’Afrique ».
Cette rencontre, indique-t-on, « offrira l’occasion aux ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique, d’examiner les politiques fiscales nécessaires à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine dans le cadre du Programme pour le développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063, ainsi que du rôle crucial du secteur privé à l’ère de l’économie numérique».
En prélude à cet événement, Giovanie Biha, secrétaire exécutive adjointe de la CEA, Adam B. Elhiraika, directeur de la division des politiques macroéconomiques, et Lilia Hachem Naas, la directrice du bureau de la Commission économique pour l’Afrique en Afrique du Nord ont édifié la presse sur les grands enjeux de cette rencontre de Marrakech.
Il s’agit selon eux, de tracer une feuille de route pour le développement économique du continent. Cela, en améliorant par exemple, la gouvernance budgétaire et financière avec la numérisation du circuit des recettes fiscales. Cette approche, ont-ils précisé, permet non seulement de réduire tout risque de corruption mais également de fraude fiscale.
Il est à noter que cette 52e session sera jalonnée de plusieurs activités. Il s’agit entre autres, des séances plénières portant sur une série de thèmes subsidiaires. D’autres débats sont également prévus dans le cadre d’un certain nombre de manifestations parallèles qui auront lieu les 23 et 24 mars 2019.