Plusieurs pistes laissent à penser que la Chine serait à l’origine du piratage informatique dont a été victime Marriott International. Des indices suggèrent que les auteurs de l’attaque travaillent conjointement avec le gouvernement chinois.
Il y a une semaine à peine, Marriott International annonçait qu’il avait été la cible d’un piratage informatique mettant en danger la totalité des clients du groupe hôtelier, soit plus de 500 millions de personnes.
La Chine prise la main dans le sac en plein espionnage industriel ?
Par conséquent, une enquête a été découverte afin de découvrir l’origine du piratage, et il semblerait que la Chine ait eu un rôle à jouer. En effet, trois sources différentes ont déclaré à Reuters que les analystes avaient découvert plusieurs indices qu’ils étaient possibles de relier à la Chine. Mais ce n’est pas tout, le piratage informatique ne serait pas l’œuvre d’un groupe indépendant, mais bien d’une entité qui pourrait être directement liée au gouvernement chinois.
Les outils et les techniques exploités par les hackers semblent diriger l’enquête vers cette piste, bien que ces derniers aient pu être utilisés par un autre pays. Selon les sources de Reuters, la finalité du piratage pourrait être l’espionnage plutôt que l’appât du gain financier. Mais compte tenu du fait que la faille est présente depuis 2014, plusieurs groupes de pirates ont pu bénéficier de ces données personnelles durant une même période.> Lire aussi : Une entreprise de télécommunications US aussi espionnée par la Chine ?
Connie Kim, porte-parole de Marriott, n’a pas souhaité répondre à l’article de l’agence Reuters, déclarant seulement : « Nous n’avons rien à communiquer ». Pour sa part, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a déclaré : « Je crois que la Chine s’oppose fermement à toute forme de piratage et sévit contre cela. Nous nous opposons fermement à toute accusation infondée sur la question de la cybersécurité ».
Au total, ce sont les données de plus de 327 millions d’enregistrements qui ont été dérobés, c’est-à-dire les noms, les prénoms, les adresses, les numéros de passeport et autres, mais un nombre indéterminé d’identifiants bancaires.
Ces allégations n’atténueront certainement pas la tension entre les États-Unis, -pays dont est originaire le groupe Marriott International-, et la Chine. Alors que les deux États se livrent une guerre commerciale depuis de longs mois, bien qu’actuellement suspendue par une trêve, le Canada a révélé ce matin l’arrestation de la directrice financière de Huawei, Meng Wanzhou, sur demande des USA.
Avec presse-citron