Les sociétés africaines cotées à la Bourse de Londres (LSE) ont une capitalisation boursière totale de plus de 200 milliards de dollars et au cours des 10 dernières années, elles ont levé plus de 16 milliards de dollars sur les marchés de Londres.
Selon un communiqué de presse de la LSE, les 108 sociétés africaines cotées à Londres ont une capitalisation boursière supérieure à celle de tout autre lieu hors du continent. Outre le marché des actions, neuf obligations souveraines africaines sont cotées à Londres: le Gabon, le Ghana, la Namibie, le Nigeria et la Zambie.
Londres est un partenaire de premier plan pour les entreprises africaines qui cherchent à attirer des investissements internationaux. En mai 2018, l’Angola a lancé un Eurobond de 3 milliards de dollars sur LSE, la plus grande obligation internationale du pays et la première émission internationale depuis 2015. Plus récemment, Vivo Energy est entrée à Londres, attirant un fort intérêt des investisseurs étrangers.
En avril, LSE Group et Nairobi Securities Exchange ont signé un protocole d’accord pour explorer le lancement du programme de soutien aux entreprises et de collecte de fonds LSEG, ELITE. En mai, la première entreprise kenyane, Olsuswa Energy, a rejoint le programme. Jusqu’à présent, 850 entreprises ont rejoint le programme ELITE.
En novembre 2017, le LSE, la Bourse de Casablanca et la Bourse régionale (BRVM) ont signé un accord de déploiement d’ELITE sur les marchés ouest-africains lors d’une cérémonie présidée par Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre de la Côte d’Ivoire.
En juin 2017, le Nigéria a collecté 300 millions de dollars grâce à son premier emprunt obligataire sur la LSE, le premier du genre en Afrique subsaharienne.
Avec financialafrik