La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) se réjouit des effets positifs de son nouveau cadre opérationnel, relatif à la politique monétaire en zone Cemac.
Dans une note publiée le 24 septembre, la Banque commune aux six Etats de la sous-région (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) indique que les innovations introduites cette année 2018, portent sur plusieurs domaines. Il s’agit notamment des instruments et modalités d’intervention sur le marché monétaire, les méthodologies de fixation des volumes d’intervention, les réserves obligatoires, le dispositif de collecte des données, d’analyse et d’animation du marché monétaire par la Banque centrale, etc.
« La réorganisation des instruments d’intervention de la Beac a abouti à plus de cohérence entre eux et à une meilleure prise en compte des différents problèmes de liquidité, à travers notamment : la modernisation de l’opération principale de refinancement, l’instauration des opérations de réglage fin, des facilités permanentes (prêts et dépôts), des opérations de plus longues maturités (1,3,6,9 et 12 mois) et enfin, des opérations structurelles (achats/ventes temporaires ou fermes de titres et émission de Bons Beac).», peut-on lire sur la note.
La Banque centrale souligne que, s’agissant particulièrement de l’opération principale d’injection de liquidité, depuis le 11 juin 2018, date d’entrée en vigueur du nouveau cadre opérationnel, elle se fait désormais par appel d’offres à taux multiples.
Ainsi, contrairement aux appels d’offres à taux fixe pratiqués antérieurement dans la limite des objectifs de refinancement nationaux, cette technique d’adjudication présente l’avantage d’inciter les établissements de crédit à dynamiser la gestion de leur trésorerie. Étant donné que le volume proposé hebdomadairement est révisable d’une semaine à l’autre, cette approche est plus exigeante en matière de prévisions de liquidité.
« En rendant les acteurs de marché plus sensibles aux orientations de la politique monétaire, cette démarche devrait permettre le recyclage entre ces derniers, des ressources oisives et contribuer au développement du marché interbancaire.», se félicite la Beac.
Avec investiraucameroun