La troisième session du Conseil d’administration ordinaire de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), au titre de l’exercice 2018, s’est tenue récemment à Brazzaville, sous la présidence de Fortunato-Ofa Mbo Nchama (photo). Plusieurs points ont été examinés à savoir : le projet de budget 2019 ; des réformes de l’institution et l’examen des conclusions et recommandations des audits.
Si le budget 2019 a été élaboré dans la perspective d’intensifier les activités de la banque à un montant de près de 28 milliards FCFA, un grand pas a également été franchi sur d’autres aspects. Notamment, au plan de la mobilisation des ressources avec la diversification des partenaires financiers, ainsi que la crédibilisation de la signature de la banque par l’assainissement de sa comptabilité.
Au plan opérationnel, l’on a admis l’accentuation du volume des financements en faveur des économies de la Cémac et enfin, au plan institutionnel, la poursuite des réformes ambitieuses en vue de l’arrimage de la banque aux meilleurs standards internationaux, a également été concédée.
Ces réformes, selon l’ensemble des administrateurs, actionnaires et partenaires «consacrent sa renaissance et constituent un fait historique, en ce sens qu’elles lui permettront d’effectuer un nouveau départ. Avec notamment : le renforcement de sa gouvernance, l’arrimage de sa gestion aux standards internationaux, l’amélioration de son efficacité fonctionnelle et opérationnelle, la modernisation de la gestion du personnel, la définition de nouvelles règles d’éthique et de déontologie applicables aux administrateurs, aux dirigeants et au personnel, l’élargissement de sa zone d’intervention et de nouvelles formes d’intervention».
Enfin, le conseil, après examen des dossiers des candidatures a formellement approuvé les nominations des administrateurs titulaires et suppléants du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la France, de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Commission de la Cémac.
Avec le nouveau gabon