Mme Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI, ministre de l’économie, des finances et du développement et M. Hafez GHANEM, vice-président de la Banque Mondiale pour la Région Afrique ont procédé, ce mardi 21 Août 2018 à Ouagadougou, à la signature d’accords de crédits pour le financement de trois (03) Projets de développement. Il s’agit du Projet de renforcement des services de santé, du Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES) et du programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA). La cérémonie de signature de ces trois (03) conventions est intervenue à la suite d’une séance de travail entre le Gouvernement Burkinabè conduit par S.E.M Paul Kaba THIEBA, premier ministre et une délégation de la Banque Mondiale avec à sa tête le vice-président de l’institution pour la Région Afrique, M. Hafez GHANEM.
Les documents, paraphés par le vice-président de la Banque Mondiale pour la Région Afrique et le ministre de l’Economie, des Finances et du développement, portent sur un montant cumulé de 470 millions de dollars américains, soit environ 235 milliards de Francs CFA. Cette enveloppe permettra de soutenir les politiques de développement dans les secteurs clés tels la Santé, l’Enseignement supérieur et l’approvisionnement en eau potable et assainissement.
Pour le Ministre de la santé, Pr Nicolas MEDA qui s’est exprimé au nom du Gouvernement, la signature de ces trois accords de financement couronne les efforts conjugués du Gouvernement Burkinabè et du Groupe de la Banque Mondiale. Continuant son propos, il a indiqué que la mise en œuvre de ces trois projets ci-dessus cités, permettra d’une part d’accroître l’accès à l’eau potable et à l’assainissement et d’autre part de renforcer la qualité des services de santé ainsi que celui de l’enseignement supérieur.
Parlant de la répartition et la destination de ces différents fonds, le ministre de la Santé a précisé que sur les 235 milliards de Francs CFA, Environ 50 milliards de Francs CFA serviront au financement du Projet de renforcement des services de santé, qui ambitionne améliorer la qualité de soins des enfants, adolescents et femmes.
Le Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES) bénéficiera, quand à lui, d’un financement de plus de 35 Milliards de F CFA. Et selon Nicolas MEDA, ces ressources serviront entre autre à soutenir la création d’une université virtuelle à la pointe de la technologie, à augmenter le nombre de jeunes qualifiés dans les domaines prioritaires, à améliorer et transformer l’accès au premier cycle de l’enseignement supérieur au Burkina.
S’agissant du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA), un montant de plus de 150 milliards de F CFA, lui a été accordé. Ce projet, selon le ministre, couvrira l’ensemble du territoire national et vise l’élimination de la corvée d’eau pour les femmes, l’assainissement des villes et des campagnes, et l’accès à des informations fiables sur les ressources en eau dans le pays.
Au regard de ces multiples avantages, le ministre de la Santé a, au nom du Gouvernement, exprimé la gratitude du Burkina au Groupe de la Banque Mondiale pour ce soutien. Il a, par ailleurs rassuré, que ces ressources seront utilisées à bon escient pour ainsi accélérer le développement économique et social du Burkina Faso.
M. Hafez GHANEM, vice-président de la Banque Mondiale pour la Région Afrique s’est lui réjoui de la signature de ces 3 conventions. Il a félicité les deux parties (Gouvernement et Banque Mondiale) pour la bonne coopération et réaffirmé l’engagement de son institution a toujours accompagner le Burkina Faso dans son élan de développement. M. Hafez GHANEM a, par ailleurs, rappelé que la signature de ces trois conventions s’inscrit dans ce cadre et vise l’atteinte des objectifs du Plan National de Développement Economique et Social.
Avant de lever la séance, le premier ministre Paul Kaba THIEBA a exprimé sa satisfaction quant à l’aboutissement de ce processus. Il a appelé les différents acteurs à s’investir d’avantage pour une meilleure exécution de l’ensemble de ces projets. Toute chose qui, à l’en croire, permettra d’améliorer les conditions de vie des populations.