Les mesures de restriction avaient été prises en octobre 2017, limitant l’importation de produits jugés non prioritaires.
La circulaire n° 2017-09 en date du 27 octobre 2017, relative aux conditions de financement de l’importation de produits non prioritaires vient d’être abrogée par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), qui l’a fait savoir dans une nouvelle circulaire rendue publique.
En octobre 2017, une liste de produits de consommation non-essentiels ou jugés non prioritaires avait été dressée par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), dans le but de réduire le rythme effréné des importations dont la valeur a dépassé celle des exportations, et réduire ainsi le déficit commercial.
Un déficit commercial à réduire
Selon l’Institut National des Statistiques (INS), le déficit commercial a atteint en octobre 2018 la barre des 16 milliards de dinars. Celui-ci avait souligné une hausse des importations qui a touché tous les secteurs.
Ces même produits ont récemment fait l’objet de nouvelles restrictions par le ministère du Commerce, qui a décidé d’imposer un cahier des charges à ce type d’importations.
Le ministère a visé des produits tels que les biscuits, les confiseries, certains fruits secs, certains jus, chocolat, chips, fromages, fruits, préparations alimentaires (sauces), bananes, savons, shampoings, jouets, chaussures, produits cosmétiques, électroménager, et téléphones portables.
Il est à savoir que la Tunisie importe actuellement des chips depuis l’Égypte, du chocolat d’Ukraine, des jus de l’Algérie et de Slovénie, et bien d’autres produits de diverses provenances, en plus de l’inondation du marché par les produits turcs qui ont vu leurs frais d’importation augmenter, dans l’espoir d’équilibrer la balance commerciale déficitaire avec la Turquie.
Ces importations mettent en danger les réserves en devises, qui ne peuvent être maintenues à un niveau acceptable qu’à travers l’encouragement de l’exportation, tout en réduisant considérablement les importations.
Avec huffpost