Au Kenya, les autorités ambitionnent de récolter 500 000 tonnes de thé, d’ici 2020, contre 473 000 tonnes produites en 2016. Se confiant à Bloomberg, Samuel Ogola, numéro un du directoire du thé du pays, a expliqué que cet accroissement de la production devrait être principalement assuré par le remplacement des anciens théiers peu productifs par du thé « clonal » à fort rendement dans les exploitations.
En outre, le gouvernement facilite la participation des petites entreprises de transformation et d’emballages de thé aux salons commerciaux internationaux afin d’accroître les ventes, indique le dirigeant. « 10 compagnies ont été certifiées. Parmi celles-ci, 3 transforment déjà leurs produits et les exportent vers des clients étrangers », ajoute M. Ogola.
Si l’objectif envisagé par le gouvernement, à l’horizon 2020, devrait contribuer à renforcer le statut de premier exportateur mondial du pays, il ne permettrait pas cependant d’améliorer son rang actuel de 3e producteur mondial de la feuille, derrière l’Inde et la Chine.
Pour rappel, le Kenya devrait produire en 2017, entre 420 000 et 450 000 tonnes de la feuille, une baisse de 9,5-11% par rapport à l’année dernière, notamment en raison de la sécheresse.
Le secteur du thé est la seconde source de revenus pour l’économie kényane (1 milliard $ de recettes d’exportation en 2016) après les transferts de fonds depuis l’étranger.
Avec agenceecofin