L’Autorité des communications du Kenya (CAK), dans le cadre de sa lutte contre la contrebande et la contrefaçon de téléphones mobiles, a annoncé le 28 juin 2017, la saisie de plus de 5 000 smartphones contrefaits. C’est le résultat de l’opération de contrôle menée durant tout le mois de juin, dans le Comté de Mombassa, par le responsable régional de la CAK dans cette partie du pays, Joseph Kimuge.
Face à la presse, le directeur régional de l’organe de régulation du marché télécoms a révélé que plus de 20 commerçants d’appareils mobiles contrefaits sont déjà devant les tribunaux. « Certains ont été condamnés et d’autres sont toujours en justice. Nous prévoyons de disposer des téléphones saisis. Nous ne voulons pas que le marché soit infiltré avec de faux gadgets de télécommunication.», a déclaré Joseph Kimuge qui considère que la contrefaçon perdure avec la complicité des consommateurs.
Pour lui, il est incompréhensible qu’un consommateur achète un téléphone intelligent à 1 000 Shillings (9,6 dollars) et ne se doute pas qu’il est contrefait.
C’est depuis 2011 que le Kenya a engagé sa bataille contre les téléphones contrefaits. Malgré les nombreuses actions prises à l’encontre de ces appareils hors-normes, le phénomène perdure. Il représente une importante perte financière pour les caisses de l’Etat du fait des routes détournées qu’il emprunte, loin des contrôles, pour entrer dans le pays.
Face à la difficulté de bloquer les appareils contrefaits en amont, le gouvernement, via la CAK, a décidé de sévir en aval. D’où les contrôles dans les marchés et le système de gestion des périphériques (DMS) que l’Etat veut installer pour vérifier l’authenticité des appareils.
Avec agenceecofin