L’opérateur de téléphonie mobile Airtel Kenya et ses distributeurs sont à couteaux-tirés. Le site d’information standardmedia.co.ke indique que la querelle entre les deux parties, qui ont déjà choisi leurs représentants juridiques respectifs pour une procédure d’arbitrage, découle de la réduction par la société télécoms de la commission de ses partenaires de 8 à 5%. La commission sur laquelle les deux parties s’étaient entendues en 2015 est une partie du revenu mensuel généré par chaque carte SIM activée par les distributeurs et qu’ils perçoivent pendant 36 mois à compter du mois d’activation.
La réduction de la commission a pris effet le 1er février. Raj Narayan, le directeur des ventes et de la distribution chez Airtel Kenya, a expliqué qu’elle découle d’un souci de réussite du modèle de croissance à long terme de l’entreprise. Mais au-delà de la réduction de la commission, Airtel a aussi décidé que la part des revenus pour les cartes SIM activées avant le 1er février 2017 ne sera pas payée.
Pour les distributeurs, ces décisions « unilatérales » sont inacceptables car elles traduisent un manque de considération au travail qu’ils ont effectué en amont pour apporter à l’opérateur de la clientèle. Ils réclament aujourd’hui à Airtel le paiement des deux premières années de leur commission qu’ils évaluent à plus de 400 millions de Shillings (3 millions 880 000 dollars US).
Avec agenceecofin